Exercice d'écriture de Décembre - Merry Christmas
Coucou mes roseaux,
Pour Décembre, je vous propose d'écrire une histoire/poème d'une page maximum autour de Noël ou qui se passe en hiver.
Pour Décembre, je vous propose d'écrire une histoire/poème d'une page maximum autour de Noël ou qui se passe en hiver.
Je posterai ma version à la fin du mois mais vous pouvez m'envoyer votre version quand vous voulez et je la publierai sur mon blog avec plaisir.
A vos plumes
Désolée pour mon retour tardif, voici enfin ma version de l'exercice:
Cela faisait déjà des jours que je n'avais pas mis le nez dehors. J'avais arrêté de compter... Un mois ou deux.
Le monde extérieur me faisait peur à présent. Et le temps hivernal n'aidait. Il était tombé 5 cm de neige en 3 heures hier. Ils se sont ajoutés au 15 cm déjà agglutinés dans les rues. Mon seul contact avec l'extérieur mon ordinateur. Pourquoi sortir quand on peut tout livrer chez soi sans sortir:
les courses, les livres, etc.
Je parle à ma famille et amis en visio sur mon téléphone. Une fois par semaine, je me fais violence pour aller à la boite aux lettres.
Je suis bien chez moi. C'est mon cocon, mon refuge.
Pas besoin de sortir quand on est traducteur freelance.
Ah! l'ordinateur quel invention merveilleuse.
Ah voilà je me rappelle. La dernière fois que je suis sortie. Ce n'était pas une grosse réussite. Tyreese m'a invité au restaurant pour m'annoncer qu'on avait fait le tour de notre relation. J'ai appris une heure après que ma meilleure amie couchait avec lui. Mes parents m'ont appris que j'avais été adopté.
Ce monde mérite vraiment que je m'y intéresse ? Je ne crois pas.
Voici la version de Fabienne Lejamble (mille excuses pour le retard):
Les flammes crépitaient avec ardeur dans l'âtre. Les pierres brunies offraient aux regards des visiteurs mes nombreux hivers passés ici, dans mon chalet en hauteur.
Affalé dans mon fauteuil foncé, fondu dans le moelleux sous mes fesses, j'appréciai la vue qu'offrait ma fenêtre. Un rideau presque opaque de flocons épais et plats, d'une pâleur grise dans une nuit sans lune. Dans le paysage flou, les arbres nus portaient de lourds fardeaux de neige, faisant céder les branches mortes, futurs jouets des jeunes enfants du village.
Et sans le réaliser, je m'endormis devant ce spectacle silencieux, apaisant.
Un très beau texte de Fabienne comme d'habitude. Merci de me suivre et de participer de manière si régulière.
Désolée mon inspiration est capricieuse en ce moment, j'ai donc changé le format ici.
A très bientôt
Désolée pour mon retour tardif, voici enfin ma version de l'exercice:
Cela faisait déjà des jours que je n'avais pas mis le nez dehors. J'avais arrêté de compter... Un mois ou deux.
Le monde extérieur me faisait peur à présent. Et le temps hivernal n'aidait. Il était tombé 5 cm de neige en 3 heures hier. Ils se sont ajoutés au 15 cm déjà agglutinés dans les rues. Mon seul contact avec l'extérieur mon ordinateur. Pourquoi sortir quand on peut tout livrer chez soi sans sortir:
les courses, les livres, etc.
Je parle à ma famille et amis en visio sur mon téléphone. Une fois par semaine, je me fais violence pour aller à la boite aux lettres.
Je suis bien chez moi. C'est mon cocon, mon refuge.
Pas besoin de sortir quand on est traducteur freelance.
Ah! l'ordinateur quel invention merveilleuse.
Ah voilà je me rappelle. La dernière fois que je suis sortie. Ce n'était pas une grosse réussite. Tyreese m'a invité au restaurant pour m'annoncer qu'on avait fait le tour de notre relation. J'ai appris une heure après que ma meilleure amie couchait avec lui. Mes parents m'ont appris que j'avais été adopté.
Ce monde mérite vraiment que je m'y intéresse ? Je ne crois pas.
Voici la version de Fabienne Lejamble (mille excuses pour le retard):
Les flammes crépitaient avec ardeur dans l'âtre. Les pierres brunies offraient aux regards des visiteurs mes nombreux hivers passés ici, dans mon chalet en hauteur.
Affalé dans mon fauteuil foncé, fondu dans le moelleux sous mes fesses, j'appréciai la vue qu'offrait ma fenêtre. Un rideau presque opaque de flocons épais et plats, d'une pâleur grise dans une nuit sans lune. Dans le paysage flou, les arbres nus portaient de lourds fardeaux de neige, faisant céder les branches mortes, futurs jouets des jeunes enfants du village.
Et sans le réaliser, je m'endormis devant ce spectacle silencieux, apaisant.
Un très beau texte de Fabienne comme d'habitude. Merci de me suivre et de participer de manière si régulière.
Désolée mon inspiration est capricieuse en ce moment, j'ai donc changé le format ici.
A très bientôt
Les flammes crépitaient avec ardeur dans l'âtre. Les pierres brunies offraient aux regards des visiteurs mes nombreux hivers passés ici, dans mon chalet en hauteur.
RépondreSupprimerAffalé dans mon fauteuil foncé, fondu dans le moelleux sous mes fesses, j'appréciai la vue qu'offrait ma fenêtre. Un rideau presque opaque de flocons épais et plats, d'une pâleur grise dans une nuit sans lune. Dans le paysage flou, les arbres nus portaient de lourds fardeaux de neige, faisant céder les branches mortes, futurs jouets des jeunes enfants du village.
Et sans le réaliser, je m'endormis devant ce spectacle silencieux, apaisant.
Bonjour, j'ai posté un texte mais il n'est toujours pas affiché. C'est normal?
RépondreSupprimerCoucou Fabienne, désolée d'habitude je reçois quand on me laisse un commentaire mais là je n'ai rien eu. Je te remercie pour ton texte et désolée encore de ce contre-temps
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