Comme Du Bellay- Septembre 2018
Coucou mes roseaux,
Désolée pour ma version tardive mais vous pouvez votre texte en commentaire à tout moment.
Voici donc mon texte:
Je me souviens du jour où je suis devenue Lily Rause. C'était en 5ème. Mon professeur de français, M. Polochon nous avait donné un devoir: écrire un poème à la manière de Du Bellay dans Heureux qui comme Ulysse. Heureux qui comme Ulysse est un sonnet et ce n'est pas un hasard si c'est ma forme classique de prédilection.
J'ai aimé la rytmique de type de poème. Ces rimes. J'ai aimé cette liberté de la création. J'ai aimé jouer avec les mots et les sons. J'ai aimé cette liberté d'être moi. Je suis tombée amoureuse de la poésie.
Texte de Fabienne Lejamble (merci encore pour ta participation)
https://www.instagram.com/fablejamble/?hl=fr
Boucles d'un blond lumineux sur les épaules, les yeux bleux ronds comme des billes, les joues rouges gonflées de jeunesse, j'entrai la première dans la classe des grands. L'école maternelle était derrière moi, et du haut de mes cinq ans, je me demandai bien à quelle sauce je serais mangée ce premier jour. Tous les élèves étaint plus grands que moi, certains de seulement quelques petits centimètres, d'autres, d'une bonne tête et demie.
La maitresse nous installa tous à nos tables, l'air strict dans son chemisier blanc et sa jupe brune droite. Ses bottes de cuir claquauent impérieusement à chaun de ses pas.
Curieuse de voir beaucoup de nouvelles têtes, je me dévissai le cou dans tous les sens lorsque je le vis. Ses cheveux courts de la m^me couleur que les miens, ses yeus rieurs azur, sa peau dorée de l'été passé.
Ce matin-là, je fis ce je pu pour écouter les instructions de la nouvelles institutrice, mais mes pupilles refusèrent de regarder autre chose que ce beau garçon que je découvrais, et je me laissai aller à sa contemplation, décidant qu'il était le plus beau de tous, et qu'il me semblait bien inacessible, à quelques chaises de moi.
A vos plumes
Je reviens avec l'exercice du mois de septembre.
Consigne: Écrivez en vers ou prose un souvenir d'école ( en tant que professeur, élève ou parent).
Désolée pour ma version tardive mais vous pouvez votre texte en commentaire à tout moment.
Voici donc mon texte:
Je me souviens du jour où je suis devenue Lily Rause. C'était en 5ème. Mon professeur de français, M. Polochon nous avait donné un devoir: écrire un poème à la manière de Du Bellay dans Heureux qui comme Ulysse. Heureux qui comme Ulysse est un sonnet et ce n'est pas un hasard si c'est ma forme classique de prédilection.
J'ai aimé la rytmique de type de poème. Ces rimes. J'ai aimé cette liberté de la création. J'ai aimé jouer avec les mots et les sons. J'ai aimé cette liberté d'être moi. Je suis tombée amoureuse de la poésie.
https://www.instagram.com/fablejamble/?hl=fr
Boucles d'un blond lumineux sur les épaules, les yeux bleux ronds comme des billes, les joues rouges gonflées de jeunesse, j'entrai la première dans la classe des grands. L'école maternelle était derrière moi, et du haut de mes cinq ans, je me demandai bien à quelle sauce je serais mangée ce premier jour. Tous les élèves étaint plus grands que moi, certains de seulement quelques petits centimètres, d'autres, d'une bonne tête et demie.
La maitresse nous installa tous à nos tables, l'air strict dans son chemisier blanc et sa jupe brune droite. Ses bottes de cuir claquauent impérieusement à chaun de ses pas.
Curieuse de voir beaucoup de nouvelles têtes, je me dévissai le cou dans tous les sens lorsque je le vis. Ses cheveux courts de la m^me couleur que les miens, ses yeus rieurs azur, sa peau dorée de l'été passé.
Ce matin-là, je fis ce je pu pour écouter les instructions de la nouvelles institutrice, mais mes pupilles refusèrent de regarder autre chose que ce beau garçon que je découvrais, et je me laissai aller à sa contemplation, décidant qu'il était le plus beau de tous, et qu'il me semblait bien inacessible, à quelques chaises de moi.
A vos plumes
Boucles d'un blond lumineux sur les épaules, les yeux bleus ronds comme des billes, les joues rouges gonflées de jeunesse, j'entrai pour la première fois dans la classe des grands. L'école maternelle était derrière moi, et du haut de mes cinq ans, je me demandai bien à quelle sauce je serais mangée ce premier jour. Tous les autres élèves étaient plus grands que moi, certains de seulement quelques petits centimètres, d'autres, d'une bonne tête et demie.
RépondreSupprimerLa maîtresse nous installa tous à nos tables, l'air strict dans son chemisier blanc et sa jupe brune droite. Ses bottes de cuir claquaient impérieusement à chacun de ses pas.
Curieuse de voir beaucoup de nouvelles têtes, je me dévissai le cou dans tous les sens lorsque je le vis. Ses cheveux courts de la même couleur que les miens, ses yeux rieurs azur, sa peau dorée de l'été passé.
Ce matin-là, je fis ce que je pus pour écouter les instructions de la nouvelle institutrice, mais mes pupilles refusèrent de regarder autre chose que ce beau garçon que je découvrais, et je me laissai aller à sa contemplation, décidant qu'il était le plus beau de tous, et qu'il me semblait bien inaccessible, à quelques chaises de moi.